25 Novembre 2014
Elle avait décidé d’être une héroïne, elle l’est devenue sans conteste, et ses « Nanas », dansantes et colorées, contribuent encore aujourd’hui à sa renommée. Artiste franco-américaine, autodidacte et féministe engagée, Niki de St Phalle (1930-2002) a transcendé sa révolte contre un père incestueux et son génie hors du commun par la création.
Avec leurs ventres rebondis, leurs couleurs éclatantes, leurs postures dynamiques, ces Nanas expriment la joie et l’absence totale de complexe. Elles me font vraiment penser à ces femmes chinoises déterminées qui dansent ou s'exercent dans la rue et dans les parcs. Ce n’est peut-être pas un hasard si ces sculptures sont ainsi disposées sur une pelouse de Shanghai, au centre d’un parcours sportif où chacun déambule en agitant bras et jambes...Certes, au Grand Palais à Paris, on observera surement leurs homologues d’une autre façon, mais où qu’elles soient exposées dans le monde, elles évoquent ce même élan de liberté : la « Nana Power » !
Si vous êtes dans les parages, courez vite les admirer !
Actuellement au Jing An Sculpture Park à Shanghai
Des similitudes, vous ne trouvez pas?...
Les voici à Paris. Et pourquoi on n'y danserait pas aussi?...
A Paris jusqu'au 2 fevrier au Grand Palais et tous les jours en Chine!